Pour de nombreux métiers du bâtiment ou de la logistique, les échafaudages roulants permettent de répondre à la fois à un besoin mais également à un objectif de sécurité. Néanmoins selon les caractéristiques et la qualité de ces derniers, il peut subsister un danger lors de leur montage, de leur utilisation et de leur démontage. Voici une analyse du cadre juridique réglementant les échafaudages roulants.
Définition et fonctions
Les échafaudages roulants sont constitués d’éléments préfabriqués et autostables, permettant de travailler en hauteur et pouvant potentiellement être en capacité d’être utilisés par plusieurs personnes.
Ces derniers peuvent constituer une solution adéquate, pour des travaux d’envergure modeste, en façade et parois verticales, sur des durées relativement courtes. Ils sont également appropriés pour des travaux en « plafond ».
Quelles sont les normes en vigueur ?
Comme pour les échafaudages fixes (voir l’article), les « roulants » entrent dans le champ d’application de la marque NF Équipements de chantier. Face aux exigences minimales de solidité, de stabilité et de sécurité de plus en plus élevées, la conformité des échafaudages roulants est évaluée en fonction de 2 normes actuellement en vigueur : NF EN 1004 et NF P 93-520.
Les échafaudages roulants sont également soumis à la règlementation du Code du travail concernant leur utilisation, mais également leur montage et leur démontage. Ils sont visés par les mêmes articles du Code du travail que les échafaudages fixes (R. 4326-69, R 4141-3, R 4141-17, R 4323-3.).
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